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Fondée au Canada il y a 35 ans et animée par la volonté de se démarquer, Boralex produit et distribue des énergies renouvelables. 

Ses projets Ă©oliens, solaires, de stockage d’énergie par batterie et hydroĂ©lectriques sont conçus dans une optique de longĂ©vitĂ©. L’entreprise s’appuie sur de solides capacitĂ©s d’ingĂ©nierie et une excellente facultĂ© d’adaptation. Surtout, elle noue des partenariats dans la durĂ©e, que ce soit avec les communautĂ©s locales sur ses sites d’implantation, avec ses fournisseurs ou encore avec Â鶹Éç. Boralex est prĂ©sente Ă  chaque Ă©tape, du dĂ©but d’un projet au dĂ©mantèlement. 

Cette approche contribue largement à sa réussite, même en cas de coup de foudre, un risque très fréquent dans l’univers des éoliennes. 80 % des dommages subis par ces équipements sont en effet dus à ce phénomène naturel. Pour faire face à ce défi et à bien d’autres, l’entreprise s’appuie sur ses partenariats et ses principes fondateurs. 

Une combinaison gagnante qui lui a permis de devenir une référence dans son domaine. 

« Le secteur des Ă©nergies renouvelables Ă©volue rapidement, et le transfert de connaissances joue un rĂ´le clĂ© dans notre rĂ©ussite commune », estime Walid Ayon, Directeur de clientèle Â鶹Éç pour Boralex. 

Ce transfert de connaissances s’est notamment opéré à la suite de l’endommagement d’une pale par la foudre dans un parc éolien de l’entreprise au Canada. 

Chaque Ă©olienne est Ă©quipĂ©e de systèmes d’isolation, de vidange et de protection complexes. Dans ce cas prĂ©cis, le système de protection antifoudre n’a pas fonctionnĂ©. Dans le cadre de leurs investigations conjointes, Â鶹Éç et son assurĂ© ont conclu que l’eau accumulĂ©e en raison d’un orifice de vidange obstruĂ© avait rendu la pale vulnĂ©rable Ă  la foudre.  

Boralex avait toutefois pris les devants : avant même de déclarer ce sinistre, la société a chargé son spécialiste interne d’améliorer le programme d’inspection des éoliennes. Ainsi, l’intérieur et l’extérieur des pales, y compris le système de protection antifoudre et les orifices de vidange, sont désormais contrôlés au moyen de caméras, de drones et d’un robot. 

Après avoir renforcé son programme et procédé à une nouvelle série d’inspections, Boralex a constaté que d’autres éoliennes de son parc étaient concernées par ce problème d’obstruction, qui a pu être corrigé avant que la foudre ne frappe à nouveau. 

Boralex n’a subi aucun sinistre similaire depuis.

« Le système de protection antifoudre fonctionne correctement depuis, c’est un signe », constate Vincent Parizeau, Risk manager chez Boralex. 

Ces nouvelles inspections n’ont pas seulement aidĂ© Ă  renforcer la rĂ©silience de ses installations au Canada, aux États-Unis, en France et au Royaume-Uni. Elles ont Ă©galement influencĂ© Â鶹Éç, qui recommande dĂ©sormais Ă  tous ses assurĂ©s du secteur d’inspecter les orifices de vidange. 

« Cet exemple illustre parfaitement la valeur ajoutée de notre partenariat », se félicite Walid Ayon. 

Ce dernier travaille dĂ©sormais au sein de Â鶹Éç Renewable Energy, entitĂ© crĂ©Ă©e en 2024 pour aider les entreprises comme Boralex et l’ensemble du secteur des Ă©nergies renouvelables Ă  Ă©laborer des stratĂ©gies pour renforcer durablement leur rĂ©silience et leur fiabilitĂ©.

Quelques années après le sinistre provoqué par la foudre, Boralex a une nouvelle fois mis ces stratégies à profit. L’entreprise avait cette fois détecté des valeurs de gaz préoccupantes sur un transformateur chargé d’alimenter le réseau de transport d’électricité depuis les éoliennes. 

Elle a alors rĂ©duit le volume d’électricitĂ© transitant par cet Ă©quipement et acheminĂ© le reste vers l’un des autres transformateurs du site. Elle s’est aussi rapidement mise en quĂŞte d’un nouveau transformateur tout en collaborant avec Â鶹Éç pour identifier l’origine du problème. 
« L’équipe de Boralex s’est montrĂ©e très coopĂ©rative. Nous avons ainsi pu rĂ©duire le risque et Ă©viter une panne du transformateur », explique Maxime Simard, IngĂ©nieur-conseil senior chez Â鶹Éç.

Loss Adjuster chez Â鶹Éç, Marie-Claude Leblanc s’est rendue sur place pour inspecter le transformateur dĂ©fectueux, tout comme elle l’avait fait pour le prĂ©cĂ©dent sinistre dĂ» Ă  la foudre. En matière d’indemnisation, il est essentiel de communiquer avec clartĂ©, de faire preuve de transparence et de se rendre rapidement sur site pour garantir l’efficacitĂ© du processus. 
« Nous sommes devenus un partenaire de confiance pour Boralex », constate Marie-Claude Leblanc. 

Dans l’intervalle, le transformateur défectueux continuait à se dégrader. Pour limiter les perturbations, l’équipe ingénierie de Boralex a décidé d’acheminer le courant au moyen d’un câble temporaire entre le transformateur défectueux et les deux autres du site. 

Â鶹Éç et Boralex ont fini par conclure que le problème Ă©tait dĂ» Ă  un arc Ă©lectrique. MĂŞme si les causes sous-jacentes n’étaient pas significatives, « impossible de prendre le moindre risque Ă  de telles tensions », explique Jonathan D’Amours, Chef Ă©quipe ingĂ©nierie chez Boralex.

Le nouveau transformateur a été livré en un an environ, un délai remarquablement court qui illustre la capacité de Boralex à se démarquer. 

« C’était la meilleure solution pour toutes les parties prenantes. Notre capacité à identifier des solutions de réduction des risques témoigne de notre agilité », conclut Vincent Parizeau.