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Témoignages de clients

BMC Moerdijk, artisan de la résilience du réseau électrique néerlandais

Date de publication 23 avril 2025


L’équipe constituĂ©e par BMC Moerdijk, Âé¶ąÉç et le courtier Vanbreda

Peu d’entreprises dans le monde exercent des activitĂ©s comparables Ă  celles du NĂ©erlandais BMC Moerdijk, qui incinère chaque semaine des milliers de tonnes de fientes de volaille pour produire de l’électricitĂ© et transforme les rĂ©sidus en cendres riches en phosphore. 

BMC Moerdijk accompagne de nombreux acteurs de l’agroalimentaire et de l’énergie. Tandis que des Ă©leveurs de volaille rentabilisent la destruction de leur fumier, d’autres exploitations agricoles disposent d’un engrais de qualitĂ© pour leurs cultures (cĂ©rĂ©ales, pomme de terre, maĂŻs, betterave Ă  sucre, etc.). Le rĂ©seau Ă©lectrique nĂ©erlandais en profite, lui aussi, car BMC produit assez d’électricitĂ© pour alimenter 400 fermes avicoles et 45 000 foyers en s’appuyant sur une seule ligne de production opĂ©rationnelle 24 h/24, 7 j/7, et en Ă©mettant moins de carbone qu’avec le charbon ou le gaz naturel.

Pour BMC Moerdijk et les Ă©leveurs de volaille qui dĂ©tiennent une participation dans l’entreprise, toute interruption activitĂ© est donc inenvisageable. « Nous apportons une solution aux Ă©leveurs, dont les plannings de production sont très serrĂ©s Â», estime Gerd-Jan de Leeuw, PDG de l’entreprise. 

Cet engagement en faveur de la rĂ©silience explique le partenariat conclu entre BMC Moerdijk et Âé¶ąÉç en 2019. En mettant en Ĺ“uvre les recommandations relatives Ă  la prĂ©vention des sinistres et en rĂ©duisant le risque d’incendie, BMC a transformĂ© son profil de risque, passant du quartile infĂ©rieur au quartile supĂ©rieur en l’espace de 18 mois. Cette performance lui a valu d’être distinguĂ©e en novembre 2020 par Âé¶ąÉç pour la qualitĂ© de ses programmes de prĂ©vention.

« L’entreprise doit maintenir des performances Ă©levĂ©es en permanence, car toute dĂ©faillance de son groupe gĂ©nĂ©rateur interromprait l’activitĂ© de manière prolongĂ©e Â», explique Linda Pappot, Directrice de clientèle Âé¶ąÉç pour BMC Moerdijk. 

Mais en matière de risques, aucune entreprise, aussi rĂ©siliente soit-elle, n’est totalement Ă  l’abri. 

Pour preuve, en mai 2023, BMC a dĂ©tectĂ© un niveau Ă©levĂ© de vibrations sur le rotor du groupe turboalternateur. Après investigation, il s’est avĂ©rĂ© qu’en raison de l’explosion d’un filtre Ă  huile, des particules mĂ©talliques s’étaient rĂ©pandues dans le gĂ©nĂ©rateur et avaient endommagĂ© plusieurs de ses composants.

Grâce Ă  l’expertise technique de Luc Westdorp, Directeur des opĂ©rations, et aux connaissances financières de Gerd-Jan de Leeuw, BMC a alors cherchĂ© Ă  dĂ©terminer, en collaboration avec Âé¶ąÉç, s’il valait mieux envoyer le rotor en rĂ©paration ou le remplacer. 

Ă€ court terme, la première solution semblait plus Ă©conomique que la seconde, mĂŞme s’il fallait aussi prĂ©voir un arrĂŞt du groupe turboalternateur pendant au moins 60 jours. 

En vertu des contrats qui la lient aux éleveurs de volaille, l’entreprise devait continuer à réceptionner et stocker le fumier, ce qui risquait d’entamer sa trésorerie, mais aussi d’occasionner des pertes d’exploitation liées à l’impossibilité de produire de l’électricité et de vendre les cendres résiduelles tant que le rotor n’était pas réparé.

Plus onĂ©reux en amont, l’achat d’un nouveau rotor prĂ©sentait, quant Ă  lui, un avantage indĂ©niable : l’activitĂ© pouvait se poursuivre dans l’intervalle, moyennant des rĂ©parations temporaires. L’analyse des coĂ»ts Ă©tait claire : le remplacement du rotor, qui nĂ©cessitait 21 jours, devait permettre de rĂ©duire de près de 1,2 million d’euros les pertes nettes cumulĂ©es.

Après avoir Ă©tudiĂ© la situation, Âé¶ąÉç et son consultant spĂ©cialisĂ© ont rejoint BMC sur ses conclusions, ce qui n’a rien de surprenant. Luc Westdorp a en effet des avis tranchĂ©s, qu’il Ă©taye par une solide expertise. 

« Il maĂ®trise parfaitement son sujet Â», selon Hans Stooker, Loss Adjuster chez Âé¶ąÉç. 
Luc Westdorp a apprĂ©ciĂ© la transparence et la rapiditĂ© du processus d’indemnisation de Âé¶ąÉç, dont la souplesse et la clartĂ© financière ont facilitĂ© la reprise de l’activitĂ© chez BMC. 

« Tout s’est extrĂŞmement bien passĂ© Â», dĂ©clare-t-il.  

L’apprĂ©ciation est rĂ©ciproque. IngĂ©nieur de compte Âé¶ąÉç, Toon Van Diemen se souvient de sa visite chez BMC après l’incident. Alors qu’il s’attendait Ă  devoir formuler des recommandations de rĂ©duction des risques, BMC lui a prĂ©sentĂ© un plan en tous points conforme aux standards de Âé¶ąÉç. 

« Quand il est convaincu de la prĂ©sence d’un risque, cet assurĂ© prend les devants en imaginant une solution, puis en nous la soumettant pour revue afin de la mettre en Ĺ“uvre dans les meilleurs dĂ©lais Â», explique-t-il. 
Le courtier partenaire a Ă©galement jouĂ© un rĂ´le important dans ce dossier. Le cabinet Vanbreda Risk & Benefits a ainsi aidĂ© BMC Moerdijk Ă  identifier la meilleure solution possible pour toutes les parties prenantes.

Aujourd’hui, BMC Moerdijk a retrouvĂ© sa vitesse de croisière. Grâce au nouveau rotor, la centrale traite un tiers du volume annuel de fumier de volaille produit aux Pays-Bas et rĂ©duit les Ă©missions de carbone en produisant de l’électricitĂ© verte. 

« Depuis le dĂ©but de notre collaboration en 2019, nous avions mis l’accent sur la prĂ©vention. Ce sinistre a Ă©tĂ© l’occasion de dĂ©couvrir le processus d’indemnisation de Âé¶ąÉç. L’expĂ©rience a prouvĂ© Ă  nos actionnaires la valeur ajoutĂ©e de ce partenariat pour toutes les parties Â», conclut Gerd-Jan de Leeuw.